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Données

Centre canadien de la modélisation et de l'analyse climatique


MRCC3.6.1a sur la période 2039-2063 (simulation aaq) pilotée par MCCG2, suivant le scénario "IS92a" du GIEC sur le domaine pancanadien (PCAN) avec une résolution horizontale de 45 km, 29 niveaux verticaux et le pilotage spectral des vents de grande échelle

La source de ces données devrait être citée de la façon suivante :
"Les données mensuelles du MRCC V3.6 (simulation aaq) ont été générées et fournies par l'équipe Simulations climatiques d'Ouranos, via la page Web de distribution de données du CCmaC."
et avec une référence à la publication suivante :

Plummer et al. (2006).

Cette page contient une description de la configuration de la simulation ainsi que des Remarques/mises à jour (problèmes connus et corrections) à propos des données disponibles sur ce site.

Choisissez le type de données désirées et pressez la touche Continuez.

Données disponibles sur notre serveur web interactif

Un total de 25 ans de données mensuelles est disponible à partir du douzième mois (12) de 2038 jusqu'au douzième mois (12) de 2063 (de façon à débuter avec une saison hivernale complète, laquelle est normalement définie par Déc-Jan-Fév dans l'hémisphère nord). Les climatologies annuelles, saisonnières et mensuelles sont également disponibles et couvrent la même période. Ces climatologies ont été bâties à partir des données mensuelles mais n'incluent pas le dernier mois de décembre.

Avertissement

L'usager doit être conscient que les valeurs aux points de grille ne se comparent pas directement aux données provenant de stations. Les modèles de climat tentent de représenter le système climatique complet en se basant sur des principes de la mécanique des fluides applicables à la circulation atmosphérique de grande échelle. Des paramétrages physiques sont utilisés pour représenter les processus (de sous-échelle) ne pouvant être résolus par le maillage du modèle ; le coût (en temps machine) d'une résolution détaillée est encore trop élevé pour les modèles. Une certaine prudence s'avère donc nécessaire lorsque l'on compare les données du modèle avec des observations ou avec des analyses qui sont valides à des échelles spatiales plus petites que quelques points de grille (approximativement 150 ou 200 km). Il faut également être circonspect lors de l'utilisation des données du modèle pour l'étude des impacts de la variabilité et des changements climatiques.

De plus, il faut savoir qu'une partie de l'incertitude dans la variabilité et les changements climatiques estimés à partir des modèles, découle de la fréquence d'échantillonnage du MCG qui pilote et du MRCC lui-même. Cette incertitude, qu'il est possible d'évaluer, provient de la variabilité naturelle présente à la fois dans le système climatique observé et dans les modèles de climat. En plus de cette source d'incertitude, il en existe d'autres qui sont reliées à l'habileté du modèle à simuler adéquatement les processus responsables pour le climat et pour le changement climatique. Ces sources sont difficiles à évaluer et d'autant plus difficiles à quantifier; dû à leur importance, elles sont devenues un sujet central de recherche.

Simulation "aaq" 2039-2063 :
Configuration du MRCC3.6.1a

Cette simulation a été effectuée avec le modèle régional canadien du climat MRCC3.6.1a, basé sur MRCC3.6. Elle a été exécutée sur le domaine pancanadien (identifié par PCAN) avec une résolution horizontale de 45 km. Le domaine PCAN entier couvre 192x144 points de grille, incluant les 10 points de la zone éponge. Pour des fins d'analyse, nous excluons la zone éponge et considérons seulement les 172x124 points de grille de la zone libre.

Résolution verticale : 29 niveaux verticaux, avec le premier niveau thermodynamique à 70 m et le toit du modèle à 29 km. Pas de temps : 15 minutes.

Le modèle régional était piloté par les résultats d'une simulation climatique de "transition" du MCCG2 suivant le scénario "IS92a" du GIEC (3è membre d'un ensemble de 3 simulations GES+A).

La concentration atmosphérique de gaz à effet des serre (GES) utilisée suit Mitchell et al. (1995) et correspond à la "concentration effective de CO2" jusqu'en 1990, augmentant de 1% par année par la suite. Ceci est une version modifiée du scénario "IS92a" du GIEC (IPCC, 1995). L'effet direct des aérosols sulfatés (A) est également considéré. La concentration de CO2 équivalent, moyennée sur la période de 25 ans de 2039-2063, est de 877ppmv. Cette période est souvent appelée "2xCO2".

Le MRCC a été piloté à ses frontières latérales par les champs atmosphériques du MCCG2 à toutes les 6 heures. Une technique de pilotage spectral (Riette and Caya, 2002) a été appliquée, à l'intérieur du domaine régional, aux vents de grande échelle (>1400km de longueur d'onde). Le pilotage spectral varie à la verticale, de 500 hPa à 10hPa, atteignant un temps de relaxation caractéristique de 10 heures au toit du modèle (~10 hPa).

La température de surface de la mer et la glace de mer sont interpolées à tous les pas de temps du MRCC à partir des valeurs quotidiennes du MCCG2.

Puisque le MCCG2 ne résoud pas bien les Grands Lacs, le MRCC a simulé l'évolution de la température de surface de l'eau et du couvert de glace avec un modèle de lac interactif pour les Grands Lacs (de type "couche mélangée/glace thermodynamique") (Goyette et al. 2000).

Préalablement à la période de 25 ans fournie ici, deux années de démarrage ont été exécutées afin de permettre au système climatique du modèle d'atteindre l'équilibre.

Bibliographie :

Goyette, S., N.A. McFarlane, and G. Flato, 2000: Application of the Canadian Regional Climate Model to the Laurentian Great Lakes Regions. Implementation of a Lake Model. Atmos. Oc., 38, 481-503.

IPCC, 1995: Climate Change 1995. The Science of climate change. Contribution of Working Group I to the second assessment report of the IPCC. Houghton, Meira Filho, Callander, Harris Kattenberg and Maskell (Eds), Cambridge University Press, Cambridge, UK, 572pp.

Mitchell, J.F.B., T.C. Johns, J.M. Gregory, and S.F.B. Tell, 1995: Climate response to increasing levels of greenhouse gases and sulphate aerosols. Nature, 376, 501-504.

Plummer, D.A., D. Caya, A. Frigon, H. Cote, M. Giguere, D. Paquin, S. Biner, R. Harvey, and R. de Elia, 2006: Climate and Climate Change over North America as Simulated by the Canadian RCM. J. Clim., 19(13), 3112-3132.

Riette, S. and D. Caya, 2002: Sensitivity of short simulations to the various parameters in the new CRCM spectral nudging. Research activities in Atmospheric and Oceanic Modelling, edited by H. Ritchie, WMO/TD - No 1105, Report No. 32: 7.39-7.40.

Remarques/mises à jour :

  • Nous recommandons d'éviter d'utiliser le couvert de neige sur les points de grille de glacier (principalement situés sur le Groenland). Leur évolution montre une augmentation monotone, reliée au traitement du couvert de neige, qui n'augmente pas la masse du glacier sous-jacent, mais demeure simplement sous forme de neige. (9 Mars 2006)
  • Les données mensuelles des 5 dernières années de la simulation sont ajoutées, complétant ainsi les 25 années et donnant accès aux climatologies. (10 Juil. 2005)
  • Un bogue a été trouvé (avril 2004) dans l'implémentation du modèle de lac interactif (de type "couche mélangée/glace thermodynamique") des Grands Lacs (Goyette et al., 2000) dans le MRCC. Ceci a produit des températures de surface de l'eau près de 0oC à chacun des redémarrages (tous les 5 jours), tout au long de la simulation.
    Des tests de sensibilité ont été effectués pour évaluer l'effet de ce bogue. L'effet maximum a été identifié en automne, lorsque les températures de surface de l'eau atteignent leur maximum annuel, mais il est de faible amplitude. C'est pourquoi les données de cette simulation sur les points de grille d'eau des Grands Lacs ont des valeurs manquantes de -99,9 (pour la plupart des variables). Par contre, les données sur les points de grille de terre entourant les Grands Lacs ont été conservées telles quelles à cause de la faible amplitude associée au bogue lors des tests. (24 Fév. 2005)
  • La capacité de rétention d'eau dans le sol utilisée dans cette simulation MRCC3.6.1a sera légèrement différente de celle des données du pilote MCCG2, dû à une erreur d'arrondissement. (24 Fév. 2005)
  • Nous avons découvert que les flux radiatifs solaires au sommet de l'atmosphère ont été archivés sans considérer l'excentricité de l'orbite terrestre. Ceci affecte les flux radiatifs solaires incident et réfléchi au sommet de l'atmosphère, ainsi que l'albédo planétaire, mais a peu d'incidence sur les résultats (de l'ordre de quelques pourcents). (24 Fév. 2005)